Le prête Antoine Peretti
En ce début d’après-midi, la cathédrale d’Ajaccio est déjà bondée. Les places assises se font de plus en plus rares. Ils sont venus de tous les coins de l’île : d’Azilone, bien sûr mais aussi de tout le Taravu, de l’Urnanu où Antoine Peretti célèbre régulièrement la messe, de Bastia, la plupart des confréries sont déjà en place. Sur le coup des seize heures, les cloches de la cathédrale retentissent. On comprend très vite que l’édifice sera trop juste pour accueillir tout le monde. Sur les côtés du parvis, deux haut-parleurs ont été installés. A l’intérieur, les élus prennent place au premier rang : Laurent Marcangeli, maire d’Ajaccio, Camille de Rocca Serra, député sortant, Joselyne Mattei-Fazi, présidente de l’association des maires de Corse-du-Sud, Simone Guerrini, adjoint déléguée à la culture à Ajaccio, Pascaline Castellani, maire de Piana, Jean-Jacques Ferrara, président de la CAPA, Jean-Jacques Panunzi…D’autres élus, des communes de l’Ornanu et du Taravu sont également présents. La presse, au grand complet, relaie l’événement, notamment RCF Corsica qui retransmettra, en partie, la cérémonie.
Une soixantaine de prêtres ou diacres prennent place près de l’autel. A leurs côtés, des enfants de chœur, bien sûr mais pas seulement. Monseigneur Monfils, ancien administrateur apostolique, aujourd’hui à Nice, l’abbé Maureddu, venu d’Italie ainsi que trois séminaristes venue de la Castille à Toulon, où Antoine Peretti a suivi une formation durant deux ans.
« C’est un grand jour, annonce en préambule, Monseigneur De Germay, pour l’Eglise de Corse et pour l’île toute entière. C’est un moment particulier puisque nous allons ordonner, non pas un jeune prêtre, mais un jeune…retraité. »
L’Evêque du diocèse d’Ajaccio présente, ensuite, le candidat, ordonné diacre par Monseigneur Casanova en…1988.
Deux heures et demie d’une cérémonie émouvante, entrecoupées de chants entonnés par les confréries (Gloria, Alleluia, Veni Creator, Sanctus, Agnus Dei) et terminé par un Diu Vi Salvi Regina, entonné par la foule. Le moment fort restera, l’ordination du nouveau prêtre, visiblement très ému et précédée d’un chant « Anima Christi ».
Puis, le désormais nouveau Père Antoine a remercié tout le monde, sans oublier personne entre les élus, les ecclésiastiques (citant Monseigneur Thomas et Son Eminence le Cardinal Mamberti qui l’ont, tous deux, appelés), famille, amis, rendant par ailleurs, hommage aux disparus.
Avec le charisme qu’on lui connaît, le prêtre a cité, en guise de conclusion, la parabole de Jésus relative aux deux cruches, l’une fêlée, l’autre non, la première permettant à l’eau de faire pousser les graines. « Je suis peut-être, vu mon âge avancé, plus proche de la cruche fêlée que de l’autre… »
Homme de Foi et désormais homme au service de Dieu, le Père Antoine, voit, à 67 ans, se boucler logiquement un parcours atypique qui le conduisit de son village natal au Riacquistu en passant par le Pôle Emploi, la Faculté de Nice, où il a passé sa carrière professionnelle, et, bien-sûr, à Dieu. Le prêtre, par ailleurs premier magistrat d’Azilone, débute sa nouvelle vie par la célébration d’une messe, ce lundi premier mai dans sa commune.
En attendant, public, élus, familles, prêtres, amis, tout le monde a été convié, dans la cour de l’école Saint-Joseph, au verre de l’amitié…
Une soixantaine de prêtres ou diacres prennent place près de l’autel. A leurs côtés, des enfants de chœur, bien sûr mais pas seulement. Monseigneur Monfils, ancien administrateur apostolique, aujourd’hui à Nice, l’abbé Maureddu, venu d’Italie ainsi que trois séminaristes venue de la Castille à Toulon, où Antoine Peretti a suivi une formation durant deux ans.
« C’est un grand jour, annonce en préambule, Monseigneur De Germay, pour l’Eglise de Corse et pour l’île toute entière. C’est un moment particulier puisque nous allons ordonner, non pas un jeune prêtre, mais un jeune…retraité. »
L’Evêque du diocèse d’Ajaccio présente, ensuite, le candidat, ordonné diacre par Monseigneur Casanova en…1988.
Deux heures et demie d’une cérémonie émouvante, entrecoupées de chants entonnés par les confréries (Gloria, Alleluia, Veni Creator, Sanctus, Agnus Dei) et terminé par un Diu Vi Salvi Regina, entonné par la foule. Le moment fort restera, l’ordination du nouveau prêtre, visiblement très ému et précédée d’un chant « Anima Christi ».
Puis, le désormais nouveau Père Antoine a remercié tout le monde, sans oublier personne entre les élus, les ecclésiastiques (citant Monseigneur Thomas et Son Eminence le Cardinal Mamberti qui l’ont, tous deux, appelés), famille, amis, rendant par ailleurs, hommage aux disparus.
Avec le charisme qu’on lui connaît, le prêtre a cité, en guise de conclusion, la parabole de Jésus relative aux deux cruches, l’une fêlée, l’autre non, la première permettant à l’eau de faire pousser les graines. « Je suis peut-être, vu mon âge avancé, plus proche de la cruche fêlée que de l’autre… »
Homme de Foi et désormais homme au service de Dieu, le Père Antoine, voit, à 67 ans, se boucler logiquement un parcours atypique qui le conduisit de son village natal au Riacquistu en passant par le Pôle Emploi, la Faculté de Nice, où il a passé sa carrière professionnelle, et, bien-sûr, à Dieu. Le prêtre, par ailleurs premier magistrat d’Azilone, débute sa nouvelle vie par la célébration d’une messe, ce lundi premier mai dans sa commune.
En attendant, public, élus, familles, prêtres, amis, tout le monde a été convié, dans la cour de l’école Saint-Joseph, au verre de l’amitié…
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